Les transmissions




	C'est aux transmissions que je fus affecté à la fin du peloton.
	Le responsable était le Chef Hospital dit "Gaston"
	Notre travail consistait à maintenir en état de fonctionnement
	le matériel de la téléphonie et des liaisons radio.

	-> La Téléphonie:                                             
 
		- le CENTRAL

		- les TELEPHONES

		- les LIGNES


	-> Les Liaisons Radio:                                        
 
		- la STATION FIXE. (Sierra Fox)
		  (à la caserne en liaison avec la 'DZ' et les avions)

		- ZONE DE LARGAGE.[Dropping zone] (Delta Zoulou) 
		  (4/4 radio en contact avec les avions et la 'SF')

		- les POSTES PORTATIFS (PP8) 
		  (pour les crapahuts)

	
	Je commençais par tenir le central.
	Pendant une semaine, 24h sur 24 dans une petite pièce à 
	côté du bureau de l'Adjudant de compagnie. 
	Face à ce zinzin, qui n'arrêtait pas de sonner, en liaison
	avec tous les bureaux de la caserne, je m'efforçais de mettre en 
	communication  les demandeurs à l'aide de fiches et de la magnéto 
	à manivelle, essayant de satisfaire ces Messieurs. 
	(les sous-officiers étaient en général les plus exigeants.)

Le central
Nous faisions la maintenance de tout ce qui touchait aux téléphones. En ce temps là, ils fonctionnaient avec des piles et une magnéto pour appeler le central. Ce qui nous occupait le plus c'était les liaisons radio pour le largage 3 ou 4 jours par semaine. Au fil des jours, le chef des trans, un appelé comme moi, s'est retrouvé sur la liste des gens qui partaient en Algérie. C'est ainsi, que je suis devenu responsable de l'équipe.
"Une Anecdote"



<><><><><>
C'est pendant cette période qu'un beau matin je fus convoqué par le service des effectifs pour m'envoyer faire
"un petit tour en Algérie"
<><><><><>
Lorsque je suis revenu de mon périple en Afrique du nord, la première nouvelle qui m'attendait, c'était la date de départ en AFN de ma classe '60 1C'. Il me restait 1 mois à faire en métropole. Je passais le flambeau à mon succésseur, avec inventaires et consignes. Quelques jours de permission 'dite AFN', dernière série de piqures et ce fut le départ.
La Classe A.F.N.
Nous avions un train spécial pour nous emmener à Marseille. Que des bidasses pour ce pays chaud, dans tous les sens du terme. Par contre ce n'était pas un rapide, c'est 12 heures qu'il lui a fallu pour nous mener à destination. Nous nous sommes retrouvé dans une espèce de caserne le "DIM" où les appelés transitaient avant de prendre le bateau. Et là, surprise notre régiment était de piquet d'incendie et d'intervention, donc consigné, pas question d'aller voir la ville. Nous n'avons pas tenu compte de tout ça, et nous sommes tous sortis. Quand ils ont rassemblé les piquets, seul notre chef s'est présenté. Normal, lui c'était son métier. Finalement, il n'y a pas eu de sanctions, nous avons bien fait d'en profiter!!! Le lendemain nous avons embarqué sur le "Sidi Okba" ancien bananier genre tortue de mer car avec lui, nous avons bien profité de la croisière à fond de cale, que nous offrait l'Armée Française. En effet c'est au bout de 26 heures que nous avons débarqué à
/// ALGER la BLANCHE \\\
<> retour page Raffenel